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genre&féminismes

Portées au nu

La nudité politique n’est pas née avec les Femen. Depuis plus d’un siècle et dans le monde entier, des femmes mettent leur poitrine à nu pour défendre leurs droits et lutter contre l’oppression. Un sujet d'axelle magazine.


La nudité réfère d’abord, selon le Larousse, à ce qui est "non vêtu". La nudité désigne aussi l’état de "ce qui n’est garni par rien, qui est dépouillé de tout ornement". S’en tenir à cette définition serait superficiel et insuffisant pour aborder la question de la nudité féminine – et puis on ne comprend pas la nudité selon qu’on vit en Amazonie ou en Belgique, au XIXe ou XXIe siècle. On peut regarder la nudité au féminin de mille manières, mais en cette période estivale où la mise à nu de la peau des femmes est vécue tout autant comme une injonction pénible que comme une libération joyeuse, axelle prend à bras-le-corps celles qui exposent volontairement leur corps à des fins politiques. 

La nudité politique
Le corps nu des femmes est souvent défini, dessiné, pensé, mis en scène par les hommes, pour les hommes, et parfois utilisé par ceux-ci afin d’assouvir appétit sexuel et besoin de domination. Certaines femmes militantes décident de prendre le contre-pied et se dénudent pour revendiquer leur droit à disposer de leur corps, leur pleine souveraineté : c’est la "nudité politique". Elle est le plus souvent partielle : le bas du corps, en particulier le sexe et les fesses, reste caché.

L’exemple le plus médiatisé est celui du mouvement Femen. Ses militantes manifestent seins nus, slogans inscrits sur le corps devenu "arme", comme elles le revendiquent. Ce groupe ukrainien né en 2008, se considérant comme féministe, athée et antireligieux, a bénéficié d’une couverture médiatique absolument inédite pour un mouvement féministe. On les voit devant des églises en Ukraine, au Vatican, ou encore devant la Grande Mosquée de Bruxelles pour défendre leur consœur Amina Tyler. Cette jeune femme tunisienne, de son vrai nom Amina Sboui, avait posté sur la page Facebook de Femen Tunisie une photo où elle dévoilait sa poitrine marquée du slogan "Mon corps m'appartient et n'est source d'honneur pour personne". Cette action avait déclenché la colère des branches les plus conservatrices de Tunisie. Au départ associée aux Femen, Amina Sboui s’en est ensuite distanciée après que les "militantes topless", comme elles sont souvent présentées, ont brûlé un drapeau noir frappé de la profession de foi musulmane devant la Grande Mosquée de Paris. Un geste "trop radical", avait alors jugé Amina.

Les Africaines au front
Même si les médias parlent beaucoup des Femen, leur méthode n’a rien de nouveau. Partout dans le monde, des femmes jouent la carte de la nudité. En juillet 2004, des mères de famille de l’État indien du Manipur défilent nues devant des banderoles affichant "l’armée indienne nous viole", protestant ainsi contre l’immunité des militaires ; en 2011, les Canadiennes de la Slutwalk – littéralement "Marche des Salopes" – manifestent dans l’espace public, vêtues ou dévêtues, et inspirent un mouvement mondial... On pense aussi aux femmes qui jetaient leur soutien-gorge en 68, geste symbolique pour libérer leurs seins du poids patriarcal, culturel, religieux, et réaffirmation de la pleine souveraineté de leur corps.

En fait, la première manifestation de femmes nues remonterait aux années 30 au Nigéria. Des femmes protestent alors poitrine dévêtue contre l’autorité coloniale. "Il s’agissait d’une manifestation importante de la résistance des femmes noires à l'autorité coloniale et aux notions occidentales racialisées du corps", décrit la journaliste Maryam Kazeem, basée au Nigéria.

En 2008, c’est au tour de Libériennes réfugiées au Ghana de se déshabiller à Accra pour dénoncer un projet d'expulsion vers leur pays d'origine. En Ouganda en 2012, quinze activistes manifestent en soutien-gorge pour dénoncer l'arrestation d’une opposante politique. "Déjà, ces femmes noires et leur courage de porter leur corps au front et de tenir une position ferme contre les multinationales du pétrole, la corruption et la violence, recevaient peu de visibilité. Parfois, même dans leur propre pays, leur engagement fut considéré comme insensé, infructueux et futile", explique Maryam Kazeem.

Ouvrir le regard sur cette nudité politique venue d’ailleurs, c’est en élargir la définition. "Contrairement à d'autres mouvements en Europe, comme les Femen qui ont fait couler beaucoup d'encre dans les médias, ces Africaines ne brandissent pas leur nudité comme un geste de liberté. Se déshabiller ainsi, c'est avouer ne plus avoir aucun autre recours possible et n'avoir comme seule solution que de mettre dans la balance ce qu'il y a de plus sacré pour beaucoup de cultures africaines : les corps des mères et des filles", analyse ainsi Romain Mielcarek pour RFI. La mise à nu de ces femmes participe ici d’une démonstration de désespoir, à mille lieues du discours "guerrier" et des actions résolument provocantes des Femen.

Corps convoité, corps contestataire
Ici ou ailleurs, le fait que des femmes décident de s’emparer de leur corps désempare ceux qui en avaient le contrôle. La mise à nu peut même être passible d’amendes ou d’une condamnation pour "exhibition sexuelle" – l’une des Femen en a récemment fait les frais. Faut-il rappeler que les hommes, eux, peuvent montrer leur torse sans courir de risque pénal ? Et le corps des femmes est largement exposé dans les publicités sans que cela ne pose problème… Une hypocrisie contre laquelle s’insurge l’historienne Christine Bard, auteure d’Une histoire politique du pantalon : "Le sein est montré sans problème dès lors qu’il est artistique, ou en action maternelle, ou quand il n’en reste qu’un : le fameux sein des Amazones ! Sans oublier tous les seins nus du cinéma, sur scène, au spectacle, sur les cartes postales ! Quand Colette fait scandale en dansant à moitié nue, c’est en 1907". Cent ans plus tard, les seins des femmes, exhibés par la société de consommation, sont devenus habituels, mais ceux que les femmes dénudent publiquement en signe de protestation contre les oppressions, eux, suscitent encore l’indignation ! C’est le message qu’a voulu porter la féministe américaine Moira Johnston : elle a milité de longues années pour que les femmes obtiennent le droit de se promener topless dans les rues de New York sans craindre une arrestation. Un combat gagné en 2013.

Au-delà du droit revendiqué des femmes d’apparaître nue dans l’espace public, n’oublions pas celui, encore incomplet, de disposer pleinement de leur corps. La mise à nu pensée comme telle ne passe pas forcément par le "dénudement"... L’activiste Chitra Nagarajan déplorait ainsi : "Les Femen proclament que le fait de retirer ses vêtements en public est un indicateur clé de l’accomplissement des droits humains et l’activisme le plus effectif qui soit. Tout le reste est perçu comme moins radical. Avec ces standards, des pays dans le nord de l’Afrique ou au Moyen-Orient et les communautés de ces pays qui vivent en Europe sont perçus comme n’étant pas à la hauteur." En conclusion, quelle que soit la quantité de tissu qui recouvre notre peau, proposons à ceux qui nous dévêtissent de force et à ceux qui détricotent nos droits… d’aller se rhabiller !

Image, Gabrielle d'Estrées et sa soeur, tableau du XVIe siècle, Musée du Louvre, Paris.

Rébellion dans le film d'animation

 

 


Cette année, le Festival international du film d’animation d’Annecy rend hommage aux femmes. Celles que Disney cantonnaient aux rôles secondaires – notamment au coloriage... Aujourd’hui, rassemblées en association, les professionnelles du milieu veulent s’imposer. Objectif : parité en 2025.

«Merci. Vous m’inspirez toutes !» Les compliments fusent, cette semaine à Annecy. Les femmes sont à l’honneur et certaines retiennent toute l’attention. Productrices, responsables du développement, programmatrices… elles ont fait leur place, à force de persévérance et de courage. Pour aider leurs consœurs, elles s’impliquent au sein de l’organisation internationale Women in Animation (WIA). Lors du festival, les membres de l’équipe présentaient les résultats d’une enquête inédite.

Dans le milieu, on compte 60 % de femmes parmi les étudiant-e-s, 20 % parmi les professionnel-le-s. Des chiffres pour la seule ville de Los Angeles, mais qui seraient similaires dans le monde entier, selon la co-présidente de WIA, Marge Dean. Où passent donc les 40 % restants, après l’obtention du diplôme ? Mystère. Cela fera l’objet de nouvelles recherches.

Messieurs, la compétition est ouverte
L’attention se concentre aussi sur le type de métier. Le problème date de la naissance du cinéma d’animation. En 1938, Walt Disney répondait à la candidature d’une jeune artiste en précisant que : «Le seul travail ouvert aux femmes consiste à dessiner les contours des personnages sur des feuilles vierges à l'encre de Chine et à les remplir de peinture au verso, en suivant les indications données.»

Aujourd’hui encore, on retrouve davantage de femmes dans les rôles exécutifs que créatifs. Elles sont quasiment absentes dans la réalisation de longs métrages, si on ne leur accole pas un homme (comme Jennifer Lee, accompagnée de Chris Buck au générique de La Reine des neiges).

Cette année, le Festival international du film d’animation d’Annecy a réuni des jurys entièrement féminins, mais celui de la compétition officielle longs métrages devra départager… uniquement des hommes. Un paradoxe. Marge Dean, également jurée, défend l’événement : «Ne blâmez pas les organisateurs ! On ne leur a pas assez soumis de films de femmes. Cette édition spéciale, c’est déjà beaucoup.»

« Ne tracassez pas votre jolie petite tête ! »

Beaucoup. Mais pas suffisant. Les professionnelles se plaignent d’une certaine solitude, dans un milieu viril. Elles font face, aussi, à un sexisme latent. Adina Pitt de WIA, brillante vice-présidente acquisition de contenus et coproductions (pour Cartoon Network et Boomerang), préfère en rire : «Un jour, au téléphone, on m’a répondu "Ne tracassez pas votre jolie petite tête avec ça !"»

Côté Europe, la réalisatrice française Florence Miailhe n’a pas senti d’obstacles pour la production de ses courts métrages. «Maintenant, je cherche à créer mon premier long. C’est difficile de trouver des financements, mais je ne sais pas si mon statut de femme entre en jeu… Enfin, on m’a quand même dit, malgré mon Cristal à Annecy, mon César et une mention spéciale à Cannes : "Tu sais, il faut des épaules solides pour faire un long métrage !"»

Une jeune femme raconte aussi qu’elle a carrément dû demander à sa hiérarchie d’intervenir. Au studio, ses collègues ayant découvert ses convictions féministes, ils se permettaient des remarques désobligeantes. «Certes, on ne sent pas de discrimination tous les jours. Mais dans l’animation, on entre dans un boys club.» Elle préfère témoigner de façon anonyme.

Les mentalités doivent changer. Les femmes aussi. À Annecy, le problème principal a bien été identifié : elles ne font pas assez preuve de courage pour s’imposer. Marge Dean raconte que, quand elle a commencé à travailler pour Mattel en tant que directrice de production, elle ne voyait que des hommes, avant de réclamer une certaine parité. «J’ai dit : "Vraiment, Messieurs, vous n’y avez pas pensé ? Peut-être pourrions commencer à engager des femmes pour la réalisation de Barbie.» Elle reçut une réaction positive. « fallait juste demander ! Ils n’y avaient pas pensé…»

Les femmes, douées dans l’organisation, manqueraient encore de cran pour affirmer haut et fort «C’est mon film !» WIA organise donc des programmes de mentorat, afin d’encourager les animatrices à être des leaders.

«Que les rêves deviennent réalité»

L’association se concentre aussi sur le réseau, afin de s’embaucher entre femmes, et sur des formations. Ces battantes comptent bien révolutionner l’animation. Après presque dix ans de travail, Marge Dean n’a qu’un seul regret : «En 2006, dans notre milieu, on comptait 16 % de femmes. Aujourd’hui, 20 %. L’évolution n’est pas assez rapide.»

Le groupe vise le chiffre courageux de 50 % en 2025. Encore une décennie pour évoluer, et faire avancer notre culture. Car les animateurs s’adressent souvent aux enfants et peuvent jouer un rôle fort dans la représentation des femmes.
Courage, Mesdames. «Suivez vos rêves. Vous pouvez les faire devenir réalité.» À Annecy, la phrase n’est pas sortie d’un dessin animé mielleux, mais de Jinko Gotoh, éminente productrice exécutive (dernier film en date : Le Petit Prince). Une prise de conscience collective. Durant le festival, une association française "Les femmes s’animent" a été lancée. Tout le monde veut faire preuve d’optimisme, avec un credo : place au changement. 


Notes :
Festival international du film d’animation d’Annecy jusqu’au 20 juin 2015. Programme sur www.annecy.org
Plus d’informations sur Women in Animation sur le site www.womeninanimation.org

Photo Florence Miailhe en dédicace à Annecy. Le festival lui remet le Cristal d’honneur 2015 pour sa carrière. © Clémentine Delignières

TransScreen, un genre de festival

Amsterdam vient de clore la troisième édition de TransScreen, le plus grand festival de films transgenres en Europe. Ce rendez-vous incontournable organisé tous les deux ans par une poignée de bénévoles propose une programmation riche et diverse consacrée à la culture et aux identités trans*.

Si les organisateurs-trices veulent avant tout sensibiliser le public, ils/elles envisagent TransScreen comme «un événement au cours duquel la diversité (trans)genre est la norme. C’est un espace où chacun-e peut être soi-même dans un environnement sûr. Quelle que soit  son orientation de genre ou sa préférence sexuelle». En ce sens, l’équipe de militant-e-s qui assure l’intendance explique que le festival a clairement une «mission sociale» et d’ailleurs, des rencontres sont organisées avant le lancement officiel du festival pour permettre aux personnes trans* de se retrouver, d’échanger et de créer des liens privilégiés. Les personnes trans* qui fréquentent le festival apprécient ces moments en dehors de la communauté LGBT, qui selon elles, est trop souvent accaparée par les hommes gays. TransScreen apparaît comme une respiration.

Le challenge de l’aveu même des programmateurs-trices tient à la difficulté de restituer au mieux la multiplicité des expériences et des points de vue trans*. C’est en partie pour cette raison que les documentaires ont pris le pas sur les fictions cette année. Et l’idée d’élargir les représentations et les réalités a conduit l’équipe à ouvrir la sélection aux productions venues des pays du Sud et de l’Est plutôt que de s’en tenir aux Anglo-Saxonnes. Et comme il faut faire un choix, deux thématiques ont été privilégiées, à savoir la transparentalité et les travaileurs-euses du sexe.

En ouverture, c’est le film hawaïen de Dean Hamer et Joe Wilson Kumu Hina, qui raconte la vie d’Hina Wong-Kalu, professeure à Honolulu. Dans son rôle de passeuse des traditions hawaiiennes aux plus jeunes, Hina ranime la symbolique sacrée des māhū (personnes transgenres) avant l’arrivée des missionnaires chrétiens, et les valeurs ancestrales de l’aloha : amour, honneur et respect pour tous.

La série documentaire My genderation donne quant à elle un aperçu du vécu collectif et individuel de personnes trans*. Le projet réalisé par des trans* s’adresse au grand public. A noter l’excellent Kate Bornstein is a queer and pleasant danger  de Sam Feder qui se définit comme trans-gouine, polyamoureuse SM entre autres délices.

Pour celles et ceux qui auraient manqué cette édition, il vous faudra patienter jusqu’en 2017.

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