updated 6:51 PM CEST, Jun 27, 2017

Bientôt...

 lemiliedegourdie1

ENCORE UN PEU DE PATIENCE!

LES NEWS SONT EN ROUTE!

ici

Brigitte Grésy à Genève

Le 14 juin se tiendra la dernière conférence du cycle "Excellentes, vous avez dit excellentes" initié par le bureau de l'égalité de l'Université de Genève, qui sera donnée par Brigitte Grésy, sur le thème de «L’excellence, au-delà du sexisme ordinaire». Son propos s’inscrit dans le prolongement direct de son livre Petit traité contre le sexisme ordinaire, un manuel de résistance stimulant pour débusquer, comprendre et combattre les mille et un traits du sexisme ordinaire dans le monde du travail. A travers un certain nombre d’histoires recueillies dans le public et le privé au cours de ses différentes fonctions de responsabilité, Brigitte Grésy, agrégée de lettres et auteure du Rapport sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, analyse le piège millénaire des représentations et des stéréotypes et propose des pistes concrètes pour les dépasser et s’affirmer. Elle devrait également présenter des exemples extraits de sa dernière étude où l’ambivalence des hommes sur la question de l’égalité dans l’entreprise est mise à nu.

Un événement à ne pas manquer.

 

Date: 14 juin 2012 à 18h30

Lieu: Uni Dufour, salle U600

www.unige.ch/egalite

  • Catégorie parente: Rubriques
  • Affichages : 6333

é=ée?

La Ville de Genève relance le langage épicène et cherche à sensibiliser la population genevoise sur le sujet. Cela fait bientôt dix ans que les bureaux de l’égalité s’escriment à le faire entrer dans les mœurs pourtant les résistances sont nombreuses. Le masculin l’emporte encore sur le féminin. Aussi la conseillère administrative Sandrine Salerno a-t-elle décidé de prendre le taureau par les cornes en lançant une campagne, un concours, et en mettant sur pied des ateliers pour qu’enfin chacun-e s’approprie un langage plus égal. L’est-il vraiment ? Les féministes ne lui trouvent pas que des vertus…

Epicène, késaco ? C’est un site antique, un plat relevé, un auteur de théâtre ? Pour qui hésite, voici une petite séance de rattrapage : du latin epicoenus dérivé du grec ancien ἐπίκοινος «possédé en commun», il qualifie un nom non marqué du point de vue du genre grammatical. Est épicène un nom bisexué pouvant être employé indifféremment au masculin ou au féminin. Par extension linguistique, cette règle de neutralisation du genre peut s’appliquer à tous les mots, noms, adjectifs, pronoms. Plus concrètement, on écrira par exemple : les Genevois-e-s sont ravi-e-s de s’adonner aux joies du langage épicène.

Mais pourquoi la Ville de Genève en fait-elle tout un plat? La conseillère administrative Sandrine Salerno s'explique : "Chaque année, mon département organise une campagne d'affichage et des activités pour le 14 juin, date d'anniversaire de l'article constitutionnel et de la loi fédérale sur l'égalité. L'idée est de sensibiliser la population à ces questions. Après avoir traité de la représentation des femmes dans la sphère politique, l'articulation entre vies familiale et professionnelle, nous avons décidé de traiter du langage. Notre société change, évolue, notre langage devrait évoluer aussi. Nous souhaitions donc mettre en discussion ce thème".

Dès le 21 juin donc, une affiche invitera les Genevois-e-s à pratiquer la langue alternative. Ce même jour un débat réunira de savantes linguistes qui discuteront des questionnements liés au langage épicène. Il s'agira surtout de savoir comment développer la créativité et l’innovation pour trouver de nouvelles formes langagières. Et du travail à ce niveau, il y en aura, parce que toutes les féministes n'encensent pas la langue épicène du fait de son caractère bisexué et donc excluant. Pour Sandrine Salerno, "le langage n'est pas neutre, puisqu'il reproduit les inégalités que nous constatons dans notre société. Il faut donc le faire évoluer". Elle précise que "le langage devrait en effet être le reflet de la diversité et de la complexité de notre société. Quand je dis qu'il dois prendre en compte les femmes, je ne veux pas dire qu'il doit exclure les autres". La tâche n'est pas si simple et l'idée d'un neutre plus approprié se dessine de plus en plus. Mais de là à le pratiquer et à le voir se généraliser, rien n'est moins sûr... La conseillère administrative estime pour sa part que "le neutre n'est pas toujours possible, surtout en langue française, et dans ce cas, le langage doit s'adresser à toutes et tous et représenter la diversité des personnes qui composent notre société".

L'initiative genevoise propose notamment des ateliers gratuits sous la houlette de Thérèse Moreau, auteure du guide romand Ecrire les genres, qui abordera différents axes : une brève partie consacrée à l’historique et à l’évolution de cette thématique, l’expression orale et écrite, une mise en pratique de rédaction non discriminatoire et des exercices en lien avec la pratique professionnelle, associative ou personnelle. Et dès que vous vous sentirez à l'aise dans la novlangue, tentez le concours soit comme rédacteur-trice soit comme correcteur-trice.

 

Débat : «Parlez-vous française ?»

Date, horaire, lieu

Jeudi 21 juin : de 18h30 à 20h00 au Palais Eynard, 4, rue de l’Hôtel-de-Ville, à Genève

 

Ateliers

-       jeudi 14 juin : 18h00 – 21h00

-       samedi 16 juin :     10h00 – 13h00

Informations pratiques pour les ateliers :

-       Lieu : en Vieille-Ville (sera précisé lors de l’inscription)

-       Maximum : 15 personnes

-       Durée : 3 heures

-       Inscriptions avant le lundi  11 juin 2012, auprès du Département des finances et du logement : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., tél. 022 418 22 45




  • Catégorie parente: Rubriques
  • Affichages : 9743

Corps et âmes: Butler à Genève


Dans le cadre des conférences publiques organisées par les Etudes genre de l'Université de Genève, Judith Butler, philosophe, professeure de rhétorique et de littérature à l'Université de Berkeley en Californie risque de faire salle comble. C'est en effet la première fois que la queen of the queer s'exprime à Genève. La principale inspiratrice de la fameuse théorie qui promeut un détournement subversif des codes de genre afin de déstabiliser les normes contraignantes du régime politique hétérosexuel va encore agiter les milieux féministes essentialistes et conservateurs qui pensent la catégorie «femm » comme biologiquement naturelle.

Si on remonte à la belle époque (mai 68), une des revendications majeures des mouvements féministes était la réappropriation de leur corps par les femmes. Les pensées féministes qui se sont focalisées sur l’égalité politique et sociale jusqu’au début des années 1970 laissaient alors place à une réflexion sur les identités féminines. On s’interrogeait notamment sur la nature de ces identités, y compris dans leur dimension sexuelle.

La pensée queer reconsidère la domination de genre et cherche à travers sa déconstruction les failles du système. En agissant à ce niveau, il est possible de déstabiliser les fondements du genre. Cette subversion des normes se fait par le biais d'une multitude de pratiques, de discours et de représentations. Une des actions politiques queer vise à subvertir la sexualité straight dans son essentialité fondatrice. Le corps sexué n’est plus «naturel», il est l’objet d’une (re)construction à l’aide de prothèses, de références nouvelles.

Pourtant une question turlupine : les corps qui étaient l'objet de toutes les attentions et de tous les contrôles, ne sont-ils pas aujourd'hui dépassés ? Cette vision et ce système qui datent de la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle ne sont plus à l'oeuvre au XXIe siècle. Ce qui est recherché dans l'organisation sociale, dans les entreprises, dans les réseaux, dans les différentes relations qui régissent notre monde, c'est l'adhésion de l'individu. Mais Judith Butler a plus d'un concept dans son chapeau et on se réjouit déjà de découvrir le prochain. Sa traductrice, Cynthia Kraus, philosophe, maître d'enseignement et de recherche à l'UNIL, sera maîtresse de cérémonie. La conférence sera suivie d'une discussion et d'un apéritif.

Date: lundi 14 mai 2012 à 18h30

Lieu : Uni Mail - MR380 - Bd. du Pont-d'Arve 40

Renseignements : www.unige.ch/etudes-genre

  • Catégorie parente: Rubriques
  • Affichages : 6815

Notice: Undefined offset: 1 in /home/clients/0e76f9398496447e4964931f675ef9d4/web/templates/gk_news2/html/pagination.php on line 18

Notice: Undefined offset: 1 in /home/clients/0e76f9398496447e4964931f675ef9d4/web/templates/gk_news2/html/pagination.php on line 34

Notice: Undefined offset: 2 in /home/clients/0e76f9398496447e4964931f675ef9d4/web/templates/gk_news2/html/pagination.php on line 34

Notice: Undefined offset: 3 in /home/clients/0e76f9398496447e4964931f675ef9d4/web/templates/gk_news2/html/pagination.php on line 34