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Assignée garçon

Sophie Labelle est une blogueuse, bédéiste, militante féministe, trans, écologiste et indépendantiste québécoise. Auteure des livres Une Fille comme les autres et Le Comité infernal des ordres ténébreux, du blog www.lesbebespigeons.com, de la BD en ligne assigneegarcon.tumblr.com et coordonnatrice du Camp des Six Couleurs (un camp de vacances pour enfants intersexes, transgenres et non-conformes dans le genre), elle nous parle de ses engagements sans détour. Interview.


l'émiliE: Pourriez-vous nous dire quelques mots de votre parcours?
Sophie Labelle: J’ai étudié en littérature avant de m’intéresser à l’éducation, après un long voyage au Yukon (territoire fédéral du Nord du Canada, ndlr) où je travaillais dans une école primaire. C’est là que j’ai pris conscience du manque flagrant de ressources et de soutien pour les élèves transgenres, intersexes ou non-conformes dans le genre, et c’est ce qui m’a poussée à m’engager et à publier plusieurs livres s’adressant (surtout) à ces enfants. Ayant été assignée garçon à la naissance et ayant vécu plusieurs préjudices et discriminations sur la base de cette assignation, particulièrement en contexte scolaire, la visibilité et l’inclusion des enfants trans, intersexes et non-conformes dans le genre m’apparaît cruciale, de même que l’adoption d’un discours positif envers les différents parcours, expériences et corps de ces enfants.

Mon expérience de mésassignation s’inscrit dans mon militantisme féministe, la perte des privilèges associés à mon genre ayant catalysé en moi une indignation profonde envers le sexisme institutionnel. Avant cela, j’ai également milité pour l’indépendance du Québec et pour l’écologie, deux causes qui me tiennent encore à coeur et qui sont intrinsèquement reliées à mon engagement féministe.
 
Comment vous est venue l’idée de votre webcomic Assignée garçon ?
C’est partie d’une nécessité, celle de créer, en français, une histoire qui ne soit ni pathologisante ni oppressante à propos d’un personnage trans. Le média utilisé (la BD en ligne) a été choisi en fonction de la diffusion qu’il permet, en plus de générer un intérêt non-éphémère et réparti dans le temps.

Les ressources et l’information relatives aux enjeux trans étant d’une grande rareté en français, il m’importait de faire quelque chose qui soit concis et accessible. L’expérience de mon blog sur le genre et l’éducation («Les Bébés pigeons») m’a fait voir la nécessité de produire un contenu plus léger.

Aussi, le désir de retourner à mon média de prédilection, soit la bande dessinée, après une incursion dans le roman jeunesse avec Le comité infernal des ordres ténébreux, est ce qui a influencé ce choix en particulier.

Pourquoi ce titre Assignée garçon ?
C’est une question très pertinente ! Présentement, au Québec, d’importantes discussions ont cours dans plusieurs communautés trans en ce qui a trait au vocabulaire et à la terminologie qui traduiraient de la manière la plus inclusive et positive possible les expérience et les identités des personnes trans. Le choix de ce titre n’est pas étranger à ces discussions.

La définition la plus largement acceptée de «personne trans» est la suivante : «individu s’identifiant à un genre autre que celui assigné à la naissance». Suivant cette définition qui semble faire consensus, les personnes identifiées comme trans ne sont pas nécessairement «trans» de manière intrinsèque et innée, puisqu’à l’origine de cette expérience, il y a la mésassignation de genre - le fait d’avoir été assigné du «mauvais genre». Ce que cela signifie concrètement, dans le discours social sur les personnes trans, c’est qu’il faut changer de paradigme et cesser de problématiser, à travers les pratiques discursives et éducatives, le corps des personnes trans pour plutôt problématiser le regard et les pratiques coercitives qui forcent les enfants à se conformer aux attentes sociales envers leur genre assigné à la naissance.

Dans cette optique, il m’apparaissait important de problématiser d’abord le fait que Stéphie ait été assignée garçon à la naissance, plutôt que de chercher à décrire le personnage comme vivant une expérience trans.

Stéphie, l’enfant trans*, s’exprime comme un adulte et d’ailleurs dans une des planches, sa mère vérifie son âge. C’est voulu?
Absolument ! À travers mon engagement avec les enfants transgenres, j’ai été à même de constater à quel point celles-ci et ceux-ci vivent une multitude de micro-agressions quotidiennes, en plus de subir les affres d’un discours social très négatif envers leur corps : «né-e dans un corps de fille ou de garçon», «né-e dans le mauvais corps», «prisonnier d’un corps de fille ou de garçon»… Si on y ajoute la pression immense qu’on fait peser sur les enfants pour qu’ils se conforment aux stéréotypes de genre, il me fallait une championne de la rhétorique pour mettre à jour ce discours !

Vous remettez en cause la croyance pour les personnes trans* d’être nées dans le mauvais corps ?
Premièrement, dans tous les cas, je ne crois pas qu’il puisse vraiment s’agir d’une «croyance» à proprement parler, puisque les personnes trans qui utilisent cette expression pour décrire leur expérience l’utilisent comme une métaphore d’un sentiment légitime, et il ne s’agit donc pas d’une croyance au sens où l’on pourrait débattre de la véracité de ce sentiment.

Deuxièmement, il faut comprendre qu’il s’agit d’une expression chargée de négation envers le corps des personnes trans, en plus de nier l’identité propre de la personne. Car si on concède, par exemple, que les hommes trans (assignés filles à la naissance) sont effectivement des hommes et que leur corps leur appartient, eh bien ce corps sera subséquemment un corps d’homme, pas un corps de femme ! Cette question touche précisément l’effet de désincarnation qu’induit une telle expression, ainsi qu’un des enjeux majeurs des luttes pour les droits des personnes trans et intersexes : la réappropriation de leur corps.

Enfin, bien que je m’oppose fermement à l’utilisation de formules de ce genre pour décrire «l’expérience trans» en général, je peux aisément concevoir qu’un individu, pour une raison ou une autre, considère que cette image lui convient pour décrire ce qu’il vit. Toutefois, l’imposer à toutes les communautés trans indistinctement m’apparaît très maladroit.

Dans votre blog, l’éducation occupe une place centrale. Tout se joue au berceau ?
Je dirais plutôt qu’au berceau, tout est déjà joué ! Sans blague, l’idée n’est pas de jouer à la biologiste ou à la sociologue (ou au psychologue s’improvisant l’un des deux) ici, mais bien d’énoncer la simple existence d’enfants transgenres, intersexes et non-conformes dans le genre. De là le titre : vous avez sûrement déjà vu un pigeon ? Eh bien, avez-vous déjà vu un bébé pigeon ? Non ? Pourtant, ils existent, et comme ces enfants, ils sont simplement invisibles si on ne les cherche pas.

Comme ces enfants sont rendus invisibles (je parle beaucoup du processus «d’invisibilisation» dans mon blog [et au Québec, nous aimons inventer des mots, en témoigne la graphie de «blogue» qu’impose l’Office de la langue québécoise !]) la première et la plus urgente tâche, tant en éducation que dans la société, n’est pas tant de déterminer si leur existence découle d’une donnée biologique ou d’un construit social, mais bien de reconnaître leur présence et de leur donner la place qui leur convient, ce qui est loin d’être acquis, tant en France qu’au Québec.

Étant du milieu de l’éducation (je travaille et étudie au département des Sciences de l’éducation de l’Université de Montréal), je peux témoigner à quel point de simples pratiques de gestion de classe peuvent rendre invisibles et illégitimes les identités, les corps et les expériences de plusieurs enfants, ce qui constitue en soi une agression.

Vous dénoncez l’autrisme en tant que catégorie, pourquoi ? Et pourquoi pas les catégories LGBTQI ?
L’autrisme n’est pas une catégorie, mais bien un processus social qui rend les groupes minoritaires (ou dominés) illégitimes ou invalidés. Le fait de «rendre autre» est ce qui classifie, qui crée des catégories distinctes afin de mieux gérer ces groupes minoritaires. Ainsi, les minorités de genre ou d’orientation sexuelle ou les groupes racisés se voient constitués en des entités d’une classe à part, ce qui permet de les tenir à distance du pouvoir et des privilèges de la majorité ou des groupes dominants.

Quant aux communautés LGBTQI, je me figure mal comment elles pourraient soudainement obtenir suffisamment de privilèges au détriment de la majorité hétérosexuelle, blanche, cisnormative et non-intersexe pour réussir à la rendre «autre»!

Quelles solutions préconisez-vous alors pour visibiliser les groupes minoritaires?
Le premier pas, selon moi, consiste en l’adoption d’un discours inclusif et positif envers eux. Le fait de dire que les filles naissent avec une vulve et les garçons avec un pénis est éminemment invisibilisant pour les enfants trans et d’autant plus douloureux pour les enfants intersexués. Inclure les enfants qui ne s’identifient pas nécessairement comme fille ou comme garçon ou encore les enfants en questionnement passe par la simple reconnaissance, au jour le jour, du fait qu’il n’existe pas que des filles ou des garçons dans la société.

On me passe souvent la remarque, dans le milieu de l’éducation, que malgré le fait qu’on soit ouvert, s’il n’y a pas d’enfants trans, intersexe ou non-conforme dans le genre dans la classe, nul besoin d’adapter notre pratique pour elles et eux. C’est faux ! Comme je le mentionnais, ces enfants sont invisibles. Ce n’est que lorsqu’on leur fait une place d’emblée qu’elles et ils la prennent.

J’ai été témoin d’une scène parlante à ce sujet. Un collègue avait demandé de faire deux rangs en prévision d’un déplacement : un rang de fille et un rang de garçon. J’ai saisi l’occasion pour ajouter qu’il y avait un troisième rang, «pour tous les autres». Eh bien deux enfants ont décidé d’intégrer le troisième rang. C’est ça, selon moi, «rendre visible» !

Vous évoquez la transpanic des médias canadiens. Qu’est-ce que c’est?
La transpanic [panique trans, à défaut d’une expression plus appropriée] définit une réaction déraisonnée d’un individu, d’un groupe d’individus ou, dans ce cas-ci, des médias devant des personnes trans ou des enjeux spécifiques aux communautés trans. Le mot est calqué du terme anglais homosexual panic, qui sert à légitimer certains actes autrement répréhensibles sous le prétexte d’une panique pathologique envers les personnes homosexuelles ou trans.

Lorsqu’on parle de transpanic des médias, on évoque la couverture médiatique disproportionnée et irréfléchie de certains évènements. Je pense, par exemple, à la couverture de l’expulsion d’une jeune fille trans néo-écossaise de son école secondaire parce qu’elle désirait utiliser les toilettes des filles, ou à celle de ces parents ontariens qui ont décidé de ne pas assigner de genre à un de leur enfant...

Vous vous opposez aux lieux ségrégués. Vous militez pour la mixité absolue?
Lieux ségrégués n’est pas synonyme de non-mixité : il y a, dans la ségrégation, un pouvoir coercitif qui oblige des individus à fréquenter tel ou tel lieu, tandis que dans la non-mixité, il y a une notion de réappropriation du lieu par le groupe, ce qui peut s’avérer nécessaire dans certains cas.

Lorsque je parle de lieux ségrégués, c’est toujours par rapport aux écoles, mais ça pourrait évidemment s’appliquer à d’autres sphères de la vie publique. Le fait est que les lieux ségrégués le sont souvent en fonction du genre assigné à la naissance (et non du «sexe», comme on voudrait bien le croire : sinon, on verrait des toilettes pour les personnes intersexes depuis longtemps...). Ainsi, ces lieux sont potentiellement très dangereux ou non-sécuritaires pour les enfants trans ou non-conformes dans le genre, alors qu’il suffirait d’un tout petit effort pour rendre ces lieux plus inclusifs. J’offre plusieurs exemples d’initiatives sur mon blog.

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le Camp des Six Couleurs?
Il s’agit d’une colonie de vacances pour les enfants transgenres, intersexes et non-conformes dans le genre, dont la première édition a eu lieu en août dernier au Québec. La création d’un espace sécuritaire et inclusif pour ces enfants s’avère essentiel à leur socialisation ; aussi, c’est une occasion unique pour elles et eux de rencontrer d’autres jeunes vivant des expériences similaires à la leur. Les colonies de vacances «traditionnelles» étant des lieux qui peuvent s’avérer très anxiogènes pour ces enfants, le Camp des Six Couleurs vient pallier un manque flagrant!

Photo © Valérie Lessard

C'est l'amour à la plage

Le sea, sex and sun est le refrain préféré des magazines féminins pendant la période estivale qui multiplient les tests coquins et autres sexo-quiz à destination des lectrices qui pourront enfin se situer par rapport à la norme en lisant les résultats. Des sociologues, flairant le bon filon, ont eux aussi choisi de sortir ceux de leurs recherches sur le sujet de l’été : le couple et l’amour.

Parce que la saison est propice aux tenues légères, aux apéros qui durent et aux (d)ébats qui s’ensuivent, la presse féminine consacre chaque été, une place importante à l’amour dans tous les sens, relations de couple et sexe compris. On n’y coupe pas. Rien de bien transcendant, c’est un peu toujours la même rengaine avec son lot d’injonctions : Le faites-vous assez ? Combien d’orgasmes avez-vous ? Votre partenaire est-il satisfait ? Et de vous donner quelques conseils mine de rien pour devenir en deux temps trois mouvements la reine de la fellation ou pour bien "vous détendre avant la sodomie" (sic). Cette année pourtant, Cosmo remporte la palme en proposant un kamasutra lesbien en 28 positions (illustrées pour celles qui ne savent pas lire entre les lignes, parce que bon c’est complexe). A y regarder de près, on se dit que le/la graphiste a juste remplacé le corps de l’homme par celui d’une femme sur les positions destinées aux couples hétéros et qu’il lui a rajouté un gode-ceinture pour faire plus vrai. Cela n’a d’ailleurs pas échappé aux réseaux sociaux qui se sont enflammés aussi sec en incendiant le magazine qui s’est réfugié, piteux, derrière sa bonne foi. Pas facile de se mettre dans la sexualité des autres. Ah oui vraiment ?

Sociologues en tête de gondole
Bref, on n’apprend rien dans ces journaux à ce niveau et on comprend qu’il s’agit surtout de business facile pour les groupes de presse. Au point que les éditeurs de certains sociologues se sont dit que sortir des travaux sur le sujet en été pouvaient s’avérer payant pour eux aussi. C’est le cas de Flammarion et Stock qui mettent en tête de gondole, respectivement, Claude Habib, professeure à l’université Sorbonne-Nouvelle et Marcela Iacub, directrice de recherche au CNRS, pour leurs études sur le couple. Certes les universitaires aboutissent à des conclusions opposées : Claude Habib, autoproclamée «conjugaliste», prône l’ennui comme garant de l’amour éternel et s’attaque aux valeurs actuelles de la société, à la consommation, l’individualisme et l’égalitarisme. Pour Marcela Iacub au contraire, l’égalité est un passage obligé pour l’accomplissement de chacun-e. Quant au couple, elle estime que c’est «un tombeau», principalement pour les femmes. Elle prône de nouveaux modes relationnels plus égalitaires, plus collectifs, type phalantères de Fourier, pour enfin rompre avec la structure du couple bourgeois héritée du XIXe siècle. Deux conceptions radicales donc… Et c’est pour leurs idées tranchées que les éditeurs les sortent du lot dans l’espoir que les vacanciers enfin déconnectés fassent le point sur leur couple et choisissent leur auteure pour les mener à la vérité.

Pour les lecteurs-trices qui cherchent des réponses tangibles à leurs questions existentielles, rien n’est gagné et du coup, mieux vaut encore s’en tenir aux chiffres façon Beatriz Preciado (suivant, à l’instar de ses collègues, la tendance de l’été) qui observe le début de la fin de ses amours à l’aide de statistiques. C’est tout autant radical mais plus fiable. A vous de voir.

Œdipe reine, Marcela Iacub, Stock, 144 pages
Le Goût de la vie commune, Claude Habib, Flammarion, 175 pages


Photo DR


Plages: cachez ces seins...

Le sujet titille. Pour preuve, le magazine féminin Elle vient d'y consacrer une enquête et s'interroge : est-ce la fin du topless ? Du coup, toute la presse européenne en fait une question existentielle : assiste-t-on à un retour de la morale, à la fin des féministes, au triomphe des tartuffes ? Dans une société hypersexualisée, le corps des femmes fait encore et toujours débat.

Tandis que les Allemands pratiquaient le naturisme depuis des lustres, les premières Françaises à enlever le haut ont attendu les années 60. Après mai 68 et la "libération sexuelle", l'Europe entière a bronzé torse nu, signe que l'égalité des corps était en marche. Au départ, le signal est effectivement donné par les féministes qui, non contentes d'avoir brûlé leur soutien-gorge à la ville, assument leur revendication de femmes libérées en adoptant le monokini à la plage. Une révolution à l'époque. Sauf que de nos jours, les corps dénudés s'étalent à longueur d'écrans, de pages et d'affiches ringardisant le symbole féministe : les seins nus ne choquent plus.

Si, selon le magazine Elle, 35% des Françaises jugent désormais impensable de pratiquer le topless à la plage, plusieurs raisons sont invoquées. Les jeunes générations adeptes des réseaux sociaux ne veulent pas finir en pâture les seins à l'air sur Facebook ou Instagram ni subir un harcèlement de plage comme celui qu'elles connaissent d'ordinaire dans la rue. Question de génération donc? Il semblerait en effet que les femmes au-dessus de 50 ans se sentent libres de s'exposer ou non. L'aspect des méfaits du soleil et le risque de cancer n'est quant à lui pas vraiment abordé dans l'article alors que certaines femmes l'évoquent volontiers pour justifier le fait de se couvrir la poitrine.

Pourtant dès que les Françaises franchissent la frontière espagnole, leur pudeur s'envole. De même lorsqu'elles passent leurs vacances en Croatie. Dans ces pays, elles font comme tout le monde ou tout du moins, elles font comme bon leur semble. Et en Suisse ? Sur les bords des lacs, un costume de bain complet est de rigueur, à de rares exceptions près. Le Vengeron, l'Arve, Epesses, Chabrey, la Grande Cariçaie ou dans le canton de Berne la Schwarzwasser et la Singine accueillent naturistes et femmes libérées. Pas toujours faciles d'accès, cachés du grand public, ces lieux restent des havres de paix et d'harmonie.

Les Femen qui recourent aux seins nus pour attirer l'attention des médias sur leurs combats ou le mouvement "Free the Nipple" qui encourage les femmes à se promener la poitrine à l'air pour en finir avec la stigmatisation du corps féminin relancent la symbolique féministe de la première heure. Pourtant quel que soit le pays d'Europe, force est de constater qu'on croise peu de femmes topless dans les rues, voire pas du tout. La norme imposée par les industries de la mode et de la pornographie dicte sa loi aux jeunes femmes : celles dont les seins ne correspondent pas aux standards exigés peuvent se rhabiller et complexer à loisir. Et l'histoire se répète...

Photo DR

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