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Combattre les insultes par le rire

Le collectif Gendering s'attaque par le biais de l'humour aux insultes en publiant un imagier qui répertorie des termes sexistes et homophobes à l'œuvre dans la langue française. Pour mieux les dénoncer !

Sifflements, insultes ou propositions indécentes : le sexisme ordinaire se révèle en permanence - et avec une certaine obstination, vous en conviendrez - au coin de la rue, en famille ou entre collègues. Mais avant d'atterrir sur l'espace public, ses multiples expressions foisonnent d'abord dans le langage. Notre langage. Ce réservoir infini qu'on utilise tous les jours et qui, dans certaines bouches, déborde de mots ou d'usages sexistes et homophobes. Chienne ! Allumeuse ! Entraîneuse, et j'en passe et des meilleurs ! Le vocabulaire sexiste a une mission, celle de réduire la femme en objet tantôt risible, tantôt sexuel, dont on se moque gaillardement dans l'entre-soi viril et potentat. Autre cible toute désignée par ce lexique réducteur : les personnes homosexuelles. Broute-gazon ! Tante ! Grande folle ! La langue française est riche. Hélas, elle l'est tout autant lorsque certains s'en servent pour emprisonner le féminin et l'homosexualité, à grands renforts de qualificatifs forts mal placés. Reflet du temps et des modes langagières, les insultes ont évolué dans la forme qu'elles revêtent mais peu sur le fond.  Le Petit imagier de vocabulaire sexiste et homophobe publié par l'association Gendering illustre cette terminologie de manière ludique et explicite. Un dessin et un mot pour prendre de la distance vis-à-vis des insultes, pour en rigoler et imaginer de nouveaux usages et détournements. Si l'imagier reste l'outil par excellence pour accompagner le développement du vocabulaire des petits, il s'avère également efficace pour pointer du doigt le sexisme et l’homophobie à l’œuvre dans la langue française. Pour un résultat fort en gueule qui ravira celles et ceux ayant choisi de combattre l'outrage par le rire.

L’imagier est en vente à la librairie Livresse, au 5 rue Vignier à Genève

Erika Lust: le porno fun et féministe

Depuis 2005, la réalisatrice suédoise Erika Lust révolutionne le genre du porno en mettant les femmes aux commandes, devant et derrière la caméra. Alors que ses films tombent la culotte ce week-end à la Fête du slip, l'émiliE a tenté de mettre à nu une femme au féminisme joyeusement bandant. Interview.

l'Emilie: Qu’est-ce qui vous a décidé à réaliser du porno pour les femmes ?
Erika Lust: Quand j’étudiais les sciences politiques à l’université de Lund en Suède, je me suis rendu compte qu’il y avait un manque considérable de voix féminines dans l’industrie du film pour adultes. Mais c’est en lisant Hardcore de Linda Williams que j’ai compris que le porno est un discours sur la sexualité humaine qui peut être utilisé comme instrument de libération sexuelle. A cette même époque j’ai déménagé à Barcelone, commencé des études de réalisation, tourné The Good Girl qui a connu un succès surprenant sur le web, et lancé ma propre entreprise Lust Films. C’est là que j’ai repéré une niche (dans le marché du porno, ndlr) professionnellement et intellectuellement excitante. J’ai voulu redéfinir et rétablir la façon de penser le porno et de le filmer. J’ai voulu secouer une industrie dominée par les hommes. J’ai voulu donner aux femmes une voix dans le porno.

Comment votre cinéma se distancie-t-il du porno traditionnel et sexiste ?
Mon porno est intelligent et imaginatif, parce qu’il est inspiré par mon public. Il est centré sur des perspectives féminines avec notre plaisir en point de mire. Enfin, mon porno est créatif, contemporain et réaliste, avec des décors magnifiques, des professionnels et des amateurs qui s’assemblent pour recréer les fantasmes de femmes, d’hommes et de couples. Des thèmes et des valeurs qui ne se retrouvent pas dans le porno « traditionnel », celui-ci étant majoritairement le fruit d’esprits sexistes dénués d’imagination et de réalisme. Leurs caméras ne se concentrent que sur le va-et-vient des parties génitales et l’éjaculatoire « money shot » final.

Diriez-vous que vous faites du cinéma féministe ?
Etre féministe implique que l’on prenne en considération le point de vue des femmes et ceci est à la base de tout ce que je fais, pas seulement de mes films. Le féminisme influence ma façon d’être, de penser, d’élever mes filles. Inévitablement il fait partie intégrante de mon travail, tout comme les gadgets et les filles en bikini font partie intégrante d’un « James Bond ».

Mes films érotiques sont féministes parce qu’ils évitent les clichés sexistes et qu’ils sont centrés sur les femmes, nos besoins, nos passions et nos désirs. Mais surtout, mes films sont fun et sexy ! J’essaie de les rendre intelligents et imaginatifs en privilégient les points de vue féminins.

Vous dirigez votre propre maison de production. Trouvez-vous facile de vous faire une place dans ce milieu du porno, si lourdement masculin ?
Quand j’ai commencé, j’ai ressenti une très grande hostilité de la part des autres réalisateurs. Mon travail était dénigré parce qu’ils le considéraient une perte de temps et d’argent. Ils disaient « on s’en occupe, nous, du porno pour femmes » et ne voyaient pas pourquoi j’aurais soudainement besoin d’en tourner. Ils ont même jugé discriminatoire de ma part d’envisager cette idée! Ils affirmaient que je ne ferais jamais mieux qu’eux. Aujourd’hui, avec de nombreux prix à mon actif, plus de 30'000 membres sur mon site XConfessions, ainsi qu’une entreprise et une marque en pleine expansion, je leur donne tort, et la sensation est géniale!

Etes-vous une patronne féministe ?
Je ne suis pas sûre de savoir ce que ça signifie ! Mais comme expliqué plus haut, le féminisme inspire toutes mes actions, il s’épanouit dans mon entreprise, et dans l’équipe merveilleuse qui m’entoure. Mon staff de production est féminin à 90%, des femmes talentueuses, créatives et autonomes. Du coup, toutes les étapes de réalisation, maquillage, décors, scénarii, bénéficient en priorité d’un point de vue féminin. Alors, oui, je crois que je suis une patronne féministe, mais c’est une chose positive, non ?

Quelles femmes vous ont particulièrement inspirée ? Lesquelles admirez-vous tout particulièrement ?
En grandissant, j’ai été très influencée par Simone de Beauvoir et par le livre Under det rosa täcket (Sous le Duvet Rose) de l’écrivaine féministe suédoise Nina Björk.

Plus tard, à l’université, ce sont les ouvrages Hardcore et Porn Studies de Linda Williams. C’est grâce à elle que j’ai compris que je pourrais utiliser le porno comme outil de libération sexuelle, et tourner le genre de films que moi et beaucoup d’autres aimerions regarder.

Vous avez deux filles en bas âge. Comment sensibilise-t-on ses enfants aux questions de respect et d’égalité, alors qu’ils ont si facilement accès sur Internet à un porno violent et sexiste ?
Ma fille Lara m’a déjà demandé : «Maman, les gens sont toujours tous nus dans tes films?»
Mon partenaire Pablo et moi leur donnons déjà une éducation sexuelle, notamment avec le livre Where Did I Come From ? (Je viens d’où ?) et elles adorent. Les dernières tendances éducatives affirment qu’il est plus judicieux de commencer tôt à parler de sexe et de genre aux enfants, plutôt que d’attendre qu’ils aient dix ou onze ans, quand la honte apparaît dans les esprits pré-adolescents.

C’était facile de « sortir du placard » porno avec mes enfants, qui sont ouverts sur ce que nous choisissons de leur apprendre. Bien plus facile qu’avec certains adultes figés dans leurs stéréotypes sur le sexe et la pornographie.

Parce qu’il ne s’agit pas seulement d’éduquer mes filles sur le sexe, mais aussi sur le porno, ce qui les avantagera plus tard. De nombreux parents donnent volontiers une éducation sexuelle mais évitent complètement de parler du porno. Et c’est une erreur, parce que le porno occupe une place importante. Il est pour beaucoup de jeunes la première et parfois seule « éducation sexuelle » qu’ils-elles reçoivent, et influence dramatiquement leur vision des genres et des relations.
J’en parle d’ailleurs dans la conférence TED donnée à Vienne en novembre dernier.

Quels sont vos prochains projets?
Nous sommes en phase création du volume 5 de XConfessions et je prépare un long-métrage pour cette année. Je suis aussi très fière de participer aux 10ème anniversaire des Feminist Porn Awards de Toronto, où je présente une sélection des meilleurs courts-métrages de XConfessions.

Photo © Rocio Lunaire, Erika Lust aux commandes

Hormones, discrètes alliées

Victimes d'idées reçues aux relents sexistes, les hormones sécrétées par notre corps ont des fonctions bienfaitrices très variées et encore trop souvent méconnues. Elles dopent notre moral, nous protègent face à certaines maladies, nous aident à accoucher ou à nous sortir d'une situation dangereuse... Les hormones, ces messagères chimiques qui circulent dans notre corps en quantité infinitésimale, ont une action bénéfique sur notre santé et notre bien-être. En voici quelques exemples.



Les œstrogènes et la progestérone, les hormones "féminines"
C'est particulièrement le cas des hormones sexuelles dites féminines que sont les œstrogènes et la progestérone : "Elles exercent un effet protecteur contre un grand nombre de maladies incluant les maladies cardiovasculaires, les maladies cérébrales et l’ostéoporose. À dosage adéquat, elles ont aussi des propriétés anti-cancer, et non le contraire", explique la docteure québécoise Sylvie Demers, spécialiste en biologie moléculaire et en hormonothérapie.

Elle œuvre depuis des années pour la reconnaissance des bienfaits des œstrogènes et de la progestérone tant sur la santé des femmes que des hommes, car comme elle le souligne, "aucune hormone n’est spécifique aux femmes ou aux hommes. Les femmes et les hommes produisent les mêmes hormones, y compris sexuelles. Ce qui diffère surtout entre les sexes, c'est que les ovaires produisent davantage d’œstrogènes et de progestérone, tandis que les testicules produisent davantage d'androgènes."

Bien que certaines études mettent en cause les traitements hormonaux substitutifs de la ménopause dans l'apparition de cancers – notamment du sein – et que la pilule contraceptive augmente le risque de thrombose chez les femmes qui la prennent, Sylvie Demers estime que le rôle bénéfique général des hormones sexuelles féminines n'est aujourd'hui pas suffisamment reconnu par le corps médical. Elle constate qu’il existe ce qu’elle appelle une "misogynie hormonale" : "Il y a un discours ambiant qui consiste à mépriser, voire à craindre les œstrogènes, alors que la société survalorise la testostérone".

Les œstrogènes ont des effets positifs sur notre moral, poursuit Sylvie Demers : "L’estradiol-17β est un antidépresseur naturel puissant, il favorise un meilleur sommeil, augmente la mémoire et a des effets neuro-protecteurs". C'est ce qui expliquerait pourquoi les phases où la production de ces hormones chute de manière radicale, comme durant les règles, après un accouchement ou lors de la ménopause, peuvent s’accompagner d'anxiété, de fatigue, d'irritabilité, voire d'un état dépressif passager. Des effets secondaires qui ont inspiré le fameux "Si elle est de mauvaise humeur, c'est qu'elle doit avoir ses règles", grand classique de la vanne sexiste, sous-entendant que le comportement des femmes serait entièrement assujetti à leur cycle menstruel et envisageant les hormones sous un angle négatif. "Le mépris des œstrogènes reflète d’une certaine manière le mépris des femmes", analyse Sylvie Demers. "Je crois qu’il ne pourra y avoir de véritable égalité des sexes tant que cette misogynie hormonale perdurera."

La testostérone, une hormone pas exclusivement masculine
Contrairement aux idées reçues, les femmes produisent également cette hormone au niveau des ovaires et des glandes surrénales, situées au-dessus des reins, en quantité toutefois beaucoup moins élevée que chez les hommes. À la puberté, c'est cette hormone qui déclenche la poussée des poils et l'augmentation de la taille de la vulve ; elle rend souvent la peau grasse et les odeurs corporelles plus fortes. Elle entraîne également chez les jeunes filles la mue de la voix. Mais la testostérone est avant tout l'hormone qui, au long de la vie, est responsable du désir sexuel chez la femme comme chez l'homme.

Dans son essai Testo Junkie, le philosophe espagnol et activiste queer Paul Preciado faisait il y a quelques années le récit d'une expérience extrême, menée lorsqu'il n'avait pas encore changé d'identité juridique et portait encore le prénom féminin de Beatriz. Pendant 264 jours, Beatriz Preciado s'était soumise à ce qu'elle appelait une "intoxication hormonale volontaire" en s'administrant quotidiennement une micro-dose de testostérone par voie cutanée, de manière à ne pas modifier l'apparence de ses caractères sexuels secondaires – les particularités physiques qui, en dehors des organes génitaux, différencient le corps féminin du corps masculin – mais à tout de même pouvoir en ressentir les effets : "[Les micro-doses] produisent des changements subtils mais déterminants dans mes affects, dans la perception interne de mon propre corps, dans l'excitation sexuelle, dans mon odeur corporelle, dans la résistance à la fatigue", écrivait-elle.

L'ocytocine, l'hormone de l'accouchement et de l'attachement
Cette hormone sécrétée par l'hypophyse, une petite glande située à la base du crâne, joue un grand rôle dans l'accouchement (elle stimule les contractions) et dans la production de lait maternel. L'ocytocine est également surnommée l'hormone de l'attachement. Elle est notamment produite durant l'orgasme, quel que soit le sexe de l'individu, mais en quantité toutefois plus importante chez les femmes, fait remarquer le psychiatre Michel Reynaud, auteur du livre L'amour est une drogue douce... en général. Une différence que certains, tout en se défendant de sexisme, sont tentés d'expliquer par des arguments visant à rendre "naturelles" les inégalités entre les femmes et les hommes. L'homme chercherait avant tout à se reproduire avec le plus possible de femmes pour assurer sa descendance, tandis que les femmes tendraient à se contenter d'un seul partenaire sexuel, dans le but qu'il veille avec elle sur leur future progéniture... Heureusement que des biologistes et des scientifiques féministes – comme l’anthropologue et spécialiste des primates Sarah Blaffer Hrdy ou la neurobiologiste Catherine Vidal – apportent un contrepoint à cette analyse… et montrent bien qu’on peut faire dire tout, et son contraire, à une donnée scientifique.

L'adrénaline, l'hormone du stress
Produite par le système nerveux central et les glandes surrénales, l'adrénaline est une réponse à un état de stress ou à l'exposition à un danger. C'est cette fameuse "montée d'adrénaline" qui nous donne soudain la capacité de courir à toute vitesse, d'éviter un projectile au millième de seconde près ou qui permet de mobiliser la force physique nécessaire afin de se défendre face à une situation risquée. Cette hormone provoque instantanément une accélération du rythme cardiaque, une hausse de la pression artérielle, une dilatation des pupilles ainsi que des bronches. À forte dose, l’adrénaline, tout comme le cortisol, l’autre hormone du stress, est toxique : les femmes exposées aux violences en subissent les conséquences néfastes sur leur santé cardiaque, vasculaire et neurologique.

Le cocktail hormonal de l'amour
De nombreuses hormones sont sécrétées par le corps lors de la rencontre amoureuse et peuvent nous plonger dans une euphorie propice à l'apparition de sentiments : l'ocytocine et la vasopressine, qui jouent un rôle primordial dans l'attachement, la dopamine, l'hormone du plaisir et de la motivation, ainsi que la lulibérine, qui a un effet coupe-faim, et les endorphines, dont les effets sont comparables à ceux de l'opium, comme l'explique Michel Reynaud : "On sécrète ces opioïdes en particulier au moment de l'orgasme. C'est ce qui donne cette espèce de béatitude, cette impression cotonneuse de détente." Loin de provoquer "sautes d'humeur" et désagréments physiques, nos hormones peuvent être des alliées au quotidien, et à tout âge !


Photo DR
Un article à retrouver également sur Axelle

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