updated 6:51 PM CEST, Jun 27, 2017

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ENCORE UN PEU DE PATIENCE!

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GI Josette

Hommes et femmes, mêmes combats: c'est désormais chose faite aux Etats-Unis. Le chef du Pentagone Leon Panetta vient de lever l'interdiction pour les femmes de participer directement à la guerre et d'être en contact avec les armes. Depuis le second discours d'investiture de Barack Obama qui a fait de l'égalité à tous les niveaux son cheval de bataille, les espaces exclusivement réservés aux hommes ou à certaines catégories d'individus sont en train de disparaître petit à petit y compris dans l'armée: ainsi après l’abolition de la loi "Don't ask, don't tell" obligeant les militaires à taire leur homosexualité sous peine d’exclusion, les Etats-Unis vont reconnaître l'égalité entre hommes et femmes dans le métier des armes. Le président a estimé que cette mesure constituait  «un nouveau pas vers la réalisation des idéaux fondateurs d'équité et d'égalité de notre pays».

Pour le secrétaire d'Etat à la défense, il s'agit surtout d'entériner une situation de fait: depuis une dizaine d'années maintenant, les femmes combattent en Afghanistan et en Irak. Depuis 2001, elles ont été 280 000 à servir sur ces théâtres d'opérations. Sur les 6600 soldats tués, 152 sont des femmes. Elles représentent 14% des effectifs de l'armée américaine. Cette nouvelle mesure ouvrirait aux femmes l'accès à 230 000 postes de combat.

Certaines voix, notamment dans le camp conservateur, s'élèvent déjà pour critiquer cette politique. Le général à la retraite, Jerry Boykin actuel vice-président du Family Research Council, un groupe d'obédience chrétienne, s'oppose à ce qu'il nomme une "expérience sociale de plus" qui ne ferait que compliquer la mission du commandement militaire. Ce à quoi, le Pentagone a rétorqué que les exigences physiques ou professionnelles ne seraient pas modifiées ni réduites avec l'arrivée des femmes.

En Suisse, les femmes peuvent servir dans l’armée à titre volontaire, conformément à l’article 59 de la Constitution fédérale. Elles sont un millier à être incorporées et depuis 1985, elles ont les mêmes droits et devoirs que leurs homologues masculins à savoir elles peuvent détenir une arme et éventuellement s'en servir: le temps où elles montaient la garde uniquement équipé d'un couteau de poche était dès lors révolu. L'égalité c'est aussi cela...

 

"La palme de la misogynie beauf"

And the winner is...le sénateur français Bruno Sido (UMP) qui s'en est donné à coeur joie en se vautrant dans le machisme le plus archaïque, épaulé en cela par ses collègues masculins lors d'un débat sur le scrutin paritaire dans les départements le jeudi 17 janvier. Défendu par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls,  ce mode de scrutin est présenté comme unique au monde car il prévoit l'élection d’un binôme homme-femme de conseillers généraux dans chaque canton.

Celle qui a décerné la palme, est la sénatrice socialiste Laurence Rossignol aux avant-postes des échanges vifs qui ont réveillé une assemblée d'ordinaire somnolente. Celle-ci a expliqué que "dans les conseils généraux, il n'y a que 13 % de femmes et l'on nous explique qu'il ne faut rien changer, que les choses vont se faire toutes seules". Ironique, elle a poursuivi: " Au rythme actuel, il faudrait attendre plus de deux siècles pour atteindre la parité. L'UMP, qui n'envoie que 27 femmes à l'Assemblée, préfère payer quatre millions d'euros de pénalité pour non-respect de la parité". L'UMP, Eric Doligé a estimé pour sa part que «faciliter la mixité, ce n’est pas passer de 13% à 100% d’un coup! Ce sera très difficile à faire...». On a entendu "potiches", "loufoque", "gadget", et autres noms d'oiseaux : femmes en politique, ce n'est pas encore gagné !

Même celles de droite qui avaient voté contre la loi sur la parité en 2000, font aujourd'hui leur mea-culpa à l'image d'Isabelle Debré (UMP) qui reconnaît que si elle peut "s'exprimer ce matin" et "siéger dans cet hémicycle, c'est bien grâce à cette loi". Et d'en profiter pour rappeler que la parité est l'oeuvre de Jacques Chirac... Ce à quoi la sénatrice Bernadette Bourzai (PS) a répondu: "J'ai commencé ma carrière politique en Haute-Corrèze comme suppléante après avoir entendu M. Chirac déclarer que les femmes corréziennes sont dures à la tâche, qu'elles servent les hommes à table et se tiennent debout derrière eux en se taisant : je ne voulais pas me taire". Un florilège de ce qui se dit dans la Chambre haute française...

Le parti socialiste a condamné dans un communiqué "les propos outranciers et indignes d’un débat démocratique" en soulignant que "ces messieurs de l’UMP semblent plus attachés à préserver leurs avantages qu'à faire avancer l'égalité dans la société". La résistance à toute évolution sociale semble en effet avoir des adeptes virulents.

 

Inde: le procès de la honte

C'est ce lundi 7 janvier que s'ouvre le procès des cinq hommes  poursuivis pour le viol et le meurtre d'une étudiante dans un bus à New Delhi, la justice disposant de preuves de leur implication dans ce crime qui a révolté l'Inde et la communauté internationale. S'ils sont reconnus coupables, ils encourent la peine de mort. L'agression a suscité une vague d'indignation, la population indienne excédée des violences faites aux femmes et de l'inertie d'une justice et d'une police face à ces crimes. 

Les cinq accusés, Ram Singh, Mukesh Singh, Vijay Sharma, Akshay Thakur et Pawan Gupta sont majeurs, le sixième qui n'a que 17 ans doit être jugé par un tribunal pour mineurs. Devant la colère des Indiens, la procédure a été accélérée. Les accusés comparaîtront un peu plus d'une semaine après la mort de la jeune femme de 23 ans. Dans la plupart des procès pour viol, les prévenus comparaissent plusieurs mois après les faits. Pour autant, la sentence ne tombera pas si vite car la cour du district de Saket devrait transférer l'affaire à un autre tribunal, compétent en matière de viol et de meurtre.

La victime, dont l'identité n'a pas été révélée conformément à la loi, avait passé la soirée au cinéma avec son compagnon. Après avoir tenté en vain d'arrêter plusieurs rickshaws, le couple était monté dans un bus normalement réservé au transport scolaire mais qui était occupé par un groupe d'hommes. Les six hommes présents dans le véhicule ont alors violé l'étudiante avant de la battre, ainsi que son petit ami, à coups de barre de fer, puis de les éjecter du bus, selon l'accusation.

Samedi, l'accusation avait indiqué que les traces de sang retrouvées sur les vêtements des accusés correspondaient à celui de la victime. Le compagnon de la jeune femme a témoigné auprès de la police et reconnu les personnes arrêtées comme étant les agresseurs, selon la presse. Dans un entretien à l'AFP et à la chaîne de télévision indienne Zeenews, le petit ami, grièvement blessé dans l'attaque, a dénoncé le temps perdu par la police et l'indifférence des passants. Il a expliqué qu' "il y avait quelques personnes qui se sont rassemblées mais personne ne nous a aidés. Avant l'arrivée de la police, j'ai crié pour demander de l'aide mais les pousse-pousse, les voitures et les autres passants ne se sont pas arrêtés". "Cela a pris une heure et demie avant que nous ne soyons transférés à l'hôpital", a-t-il estimé. Après son intervention télévisée, les internautes ont réagi sur les réseaux sociaux en disant la honte qu'ils avaient de leur propre pays.

La nature ignoble de ce crime nourrit actuellement les médias indiens et pointe du doigt les incohérences et exactions d'un système patriarcal à l'extrême où la logique de domination masculine ne peut qu'aboutir à l'élimination physique de femmes. Aujourd'hui, la société indienne en prend conscience et réclame une meilleure protection des femmes. Rappelons qu'à Dehli, un viol est commis toutes les 20 minutes...

Photo DR


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