updated 6:51 PM CEST, Jun 27, 2017

Bientôt...

 lemiliedegourdie1

ENCORE UN PEU DE PATIENCE!

LES NEWS SONT EN ROUTE!

ici

Skatepark 100% filles

Une des initiatives marquantes de ce 8 mars s'adresse aux filles, notamment à celles qui pratiquent des sports urbains d'ordinaire territoire masculin. Le skatepark de Plainpalais leur sera pour l'occasion exclusivement réservé. l'émilE est allé à la rencontre de ces pionnières du skate/roller et BMX: elles s'appellent Charline, Maéva et Amandine et nous livrent leur regard sur leur sport.

l’émiliE : Depuis quand pratiquez-vous ce sport?
Charline: Je fais du Roller street depuis 2007, soit 7 ans. Mais j'ai toujours aimé avoir les patins aux pieds, depuis le plus jeune âge. 
Maéva : Je fais du skateboard depuis le collège, mais je m'y suis lancée sérieusement il y a environ 4 ans.
Vanessa : Je fais du skate depuis environ 7 ans.




Pourquoi avoir choisi ce sport en particulier?
Charline : J'ai tout de suite apprécié le Roller street, car il procure beaucoup de sensations. Il faut parfois avoir du courage face à de gros modules, comme le lanceur du FISE Montpellier l'année dernière. La première fois que j'utilise un module qui m'impressionne, le ressenti est énorme, l'adrénaline est au maximum. En plus de ça, c'est une passion plus qu'un sport, donc dès qu'on se retrouve tous ensemble sur les contests ou pour des sessions, c'est la bonne ambiance assurée.
Maéva : J'ai choisi le skateboard car j'aime les sports de glisse et de sensations. Mon équilibre sur la planche m'a permis de vite apprendre les bases et de pouvoir m'amuser avec mes amis, c'est ce qui m'a encouragée à continuer pour essayer de toujours aller plus loin.
Vanessa : Ce qui me plaît beaucoup dans ce sport c'est l'équilibre, la persévérance, la technique qu'il requiert. La sensation quand je roule et la satisfaction ressentie quand je progresse sont sans égal. C'est aussi un sport très libre et indépendant : j'y vais quand, où et le temps que je désire! C'est un milieu très hétérogène (catégories d'âge, professions, provenances, etc…). Le skate est aussi pratique, en ce sens qu'il est facilement transportable, ce qui permet de découvrir de nouveaux "spots" et de faire de nouvelles rencontres.


Selon vous, est-ce un sport mixte?
Charline : Il y a évidemment plus de gars que de filles qui pratiquent le Roller, le skate ou bmx. Mais les filles font de plus en plus leur apparition, et qui sait, peut être qu'un jour on sera aussi nombreuses que les gars !
Maéva : Pour moi, le sport n'est pas une question de sexe, tout le monde peut faire le sport qui l'intéresse. C'est vrai qu'il y a une dominance masculine, mais les filles commencent à s'imposer.
Vanessa : Dans ce sport, rien ne définit qu'il ne peut être uniquement masculin ou non. Il demande de l'adresse et de la force physique comme de nombreux sports tels que le tennis ou le snowboard. Pour moi, le skate est parfaitement mixte.


Les espaces type skatepark sont plutôt monopolisés par les gars. Qu'en pensez-vous? Comment faites-vous votre place?
Charline : La première fois que des filles viennent rouler et veulent s'essayer au SkatePark, ça peut les effrayer car les gars ne sont pas toujours tendres. Mais une fois qu'ils voient qu'on s'accroche, qu'on revient et qu'on a vraiment envie de pratiquer, ils nous font une place. Puis il ne faut pas hésiter à leur parler pour demander des conseils, l'intégration est plus facile comme ça!
Maéva : C'est vrai qu'on est une minorité sur les skateparks, mais il suffit de s'imposer car on est tous là pour la même chose, rouler et s'amuser.
Vanessa : Les filles sont de plus en plus nombreuses à commencer le skate, mais il est vrai que les skateparks sont encore très majoritairement occupés par les gars. L'arrivée d'une fille au skatepark n'est pas ignorée et la plupart des gars attendent de voir si c'est une "poseuse" ou une vraie skateuse. Les "poseuses" sont ces filles qui portent un skate comme un accessoire de mode et s'assoient sur un bord en espérant attirer l'attention d'un skateur.
Pour ma part, je ne me gêne plus à créer ma place et je me lance ! De façon générale, je dois dire que les skateurs sont plutôt encourageants avec moi.

Pourquoi participez-vous à l'action du 8 mars? 

Charline : Déjà pour faire connaître mon sport qui n'est pas médiatique et peu connu du grand public. Ensuite, le but est de donner envie à de nouvelles filles de pratiquer ce sport, et de motiver au maximum celles qui commencent !

Maéva : J'ai choisi de participer à cet événement car ça permet de montrer que nous sommes présentes sur les skateparks et qu'on est aussi capable de rouler.

Vanessa : J'ai tout de suite été très motivée à participer à cet événement du 8 mars au skatepark. J'y ai notamment créé le flyer. Pour moi, c'est l'occasion de montrer aux gens qu'il existe une scène féminine de skate en Suisse et de mettre en avant la mixité dans ce sport. J'espère qu'on éveillera l'intérêt général et plus particulièrement celui des filles!




Comment va se dérouler la journée au skatepark?
Charline : On va commencer par une demo dans le Park vers les 12h. Puis il y a un temps où toutes les filles qui veulent rouler le bowl peuvent. Il y a d'autres démos dans l'après-midi. Autour du Park, il y a un endroit avec des graffeuses et également une DJette.
Voilà en gros le déroulement du 8 mars.
Maéva : Et cette journée va être réservée uniquement aux filles avec des démonstrations de skate/roller/bmx sur le skatepark, des initiations, de la bonne musique de la part des Djettes, de la danse et du rap. La journée va donc être réellement dédiée aux femmes.
Vanessa : Nous serons plus d'une vingtaine de rideuses, mais encore beaucoup filles se motivent à nous rejoindre depuis toute la France et la Suisse.


Que représente pour vous la journée du 8 mars?
Charline : Cette journée est une excellente action pour faire connaître notre sport aux filles et au public en général !
Maéva : Pour moi, la journée des femmes permet de revendiquer notre égalité et montrer que nous sommes présentes. Que ce soit dans les sports de glisse, le travail ou autre.
Vanessa : Le 8 mars est la journée internationale des femmes, journée qui rappelle le combat quotidien des femmes pour leur droit à l'égalité dans tous les domaines (politique, sportif, professionnel, éducatif, etc…)


Photo Amandine Condoyer






  • Catégorie parente: Rubriques
  • Affichages : 5698

Victoire!

L'initiative "financer l'avortement est une affaire privée" a été massivement rejetée par 69,8% des votants et dans tous les cantons, sauf en Appenzell Rhodes-Intérieures. La forte mobilisation féministe a permis d'alerter la population sur le risque du non-remboursement de l'avortement et sur les fausses économies que générerait pareil retour en arrière. Les interruptions volontaires de grossesse continueront donc à être remboursées par l'assurance-maladie.

C'est en Suisse romande que le rejet s'est exprimé de manière la plus tranchée. Vaud repousse l'initiative par 89,1%, Genève par 86,2%, Neuchâtel par 83,9%, le Jura par 79,8% et Fribourg par 76,3%. A noter en Suisse alémanique, un signal fort donné par Bâle-Ville (75,4%), Zurich (70,1%) et Bâle-Campagne (70,3%). Berne a refusé l'initiative avec 67,9%.

Les initiant-e-s ne l'emportent que dans un des deux bastions catholiques qui avaient rejeté le régime dit du délai en 2002. Appenzell Rhodes-Intérieures a dit oui à 50,9% tandis que le Valais se prononçait contre l'initiative à 70,8%. Pour la coprésidente du comité d'initiative et coprésidente du Parti évangélique genevois, Valérie Kasteler-Budde, le peuple a mal compris le sens de cette initiative : "Les gens ont pensé qu'on s'attaquait aux femmes, or l'idée était plutôt de responsabiliser le couple et de redonner la parole aux hommes". Elle a sous-entendu ne pas en rester là et pense que cette thématique qui touche des aspects importants de la vie reviendra sur le devant de la scène.

Le CLAC (Collectif pour la liberté de l'avortement et de la contraception) s'est dit soulagé à l'annonce des résultats. Pour le comité, il s'agit d'une "vraie claque que le peuple suisse a assénée aux milieux rétrogrades qui attaquent les droits des femmes et donc de la société entière". Il prévient qu'il s'opposera avec la même détermination aux éventuelles attaques à venir "notamment une autre initiative contre le droit à l’interruption volontaire de grossesse, et celle contre l’éducation sexuelle à l’école".

Le Comité pour l'avortement libre et gratuit poursuit son combat en affichant sa solidarité avec les Espagnol-e-s et en manifestant aujourd'hui à 11h30 devant le consulat d'Espagne (voir notre agenda).

 

  • Catégorie parente: Rubriques
  • Affichages : 5663

Avortement, tous concernés!

La mobilisation en faveur de l'avortement libre et gratuit a pris un nouvel élan. Hommes et femmes se retrouvent pour soutenir la loi en vigueur. Rina Nissim, membre du comité ALG rappelle l'importance de voter non le 9 février prochain.

l'émiliE: On a vu pas mal de jeunes aux manifs du 18 janvier à Genève et Lausanne. Le droit à l'avortement ne concerne donc pas seulement les féministes historiques?
Rina Nissim: En effet, les jeunes générations réalisent avec effroi que rien n'est acquis et qu'il va falloir lutter pour conserver ses droits, dont celui d'avorter. Elles militent d'une façon différente de nous, davantage dans la mixité. Leur présence déterminée à Neuchâtel, comme à Lausanne ou Genève est encourageante.

Vous vous mobilisez aussi pour les Espagnoles qui sont en train de perdre ce droit. Quel est votre sentiment sur ce qui se passe en Europe autour de l'IVG?
Le problème est international, l'extrême droite et les catholiques intégristes essaient d'avancer partout, contre l'avortement, contre les libertés sexuelles ou pour revenir à une forme patriarcale de la société. Sur la question de l'avortement, ils utilisent toujours les même arguments mensongers et photos truquées. Il faut leur résiter globalement et la solidarité internationale est très importante dans cette lutte.

Le non-remboursement, est-ce la première étape du démantèlement de ce droit?
En Suisse, la solution des délais ayant été adoptée en 2002 à plus de 70%, ils leur était difficile d'attaquer ce droit de front. Parmi les manoeuvres possibles, ils s'attaquent aussi à la définition du début de la vie pour soi-disant la protéger. Il y a une autre initiative en Suisse pour laquelle ils recherchent le nombre de signatures nécessaires qui interdirait aussi l'usage des cellules souches. Dans chaque pays, ils font de même. La question est de leur tenir tête, fermement.

Ceux qui combattent l'avortement contestent la notion même de droit. Que répondez-vous?
Nous vivons dans des Etats de droit et il est impensable que l'embryon en ait davantage que la mère. S'ils veulent vivre avec de droit divin, grand bien leur fasse, mais il ne peuvent l'imposer à toute la société.

Vous êtes confiante dans le résultat des urnes? Un pronostic?
L'initiative ne va vraisemblablement pas passer, mais il faudrait que le pourcentage soit très large pour les décourager de recommencer et décourager le public à leur donner des signatures pour de nouvelles initiatives. Cela dit, en zone rurale, il faut encore mieux faire connaître notre point de vue. D'où l'importance de l'affichage au niveau national.

Plus d'infos ici et faites vos dons pour la campagne au CCP 12-13140-3 (mention campagne avortement)

Photo Manifestation du 18 janvier 2014 à Genève

  • Catégorie parente: Rubriques
  • Affichages : 5577

Plus d'articles...

  1. Ballon-e d'or
  2. L'initiative contre les femmes
  3. Des femmes pour la paix en Syrie
  4. Avortement c'est maintenant!
  5. La fin d'Agenda 21?
  6. Vaud: l’internement des prostituées
  7. Andrée-Marie Dussault à Genève
  8. En finir avec la violence de genre
  9. Sarah Kiani, l'histoire en mouvement
  10. Le temps des sirènes: pièce à convictions
  11. Sexboxes à Zurich, une idée très XIX ème
  12. Femme de
  13. Miss Suisse a les cheveux courts
  14. Violence domestique et alcool
  15. Pétition pour les employées de maison
  16. Controverse autour du dépistage
  17. Dépistage élargi pour le cancer du sein
  18. Le vrai G word
  19. Excision toujours et encore
  20. Sexe, what else?
  21. Equal Pay Day
  22. La pilule et ses risques
  23. « Je suis entouré de femmes »
  24. L’échappée, belle perspective
  25. Rédactrice en chef et féministe
  26. 24h d'action féministe
  27. Metro boulo kino, suite
  28. Desperate Alkestis, la force créatrice
  29. Menace sur le planning familial
  30. Kirikou et les hommes et les femmes
  31. Vivre ensemble, filles et garçons
  32. Je t'aime moi non plus?
  33. Avortement, une histoire qui se répète
  34. Metro boulo kino
  35. Y a-t-il une affaire Maechler?
  36. Berne: manif du 23 juin
  37. Brigitte Grésy à Genève
  38. é=ée?
  39. Corps et âmes: Butler à Genève
  40. La réalisatrice Céline Sciamma à Genève
  41. La faim justifie les moyens
  42. L’affiche invisible
  43. 8 mars à Genève
  44. Vaud: la fin des pubs sexistes?
  45. Sandrine Salerno: l'interview d'origine
  46. Une femme à la caméra
  47. De la cuisine au parlement
  48. Le coup du site porno and6.ch à Genève
  49. 2012= 100 ans de luttes
  50. Le harcèlement sexuel, un accident du travail?
  51. Votez Jacqueline!
  52. Hétérographe retourne à l'enfance
  53. Le dynamisme des Etudes genre genevoises
  54. Preos: plus d'ombre au tableau
  55. Femmes en politique: c'est égal?
  56. L'émiliEFest, too much?
  57. Interview de Maria Roth-Bernasconi
  58. Gendering, la BD qui dit tout
  59. Interview de Virginie Studemann-Wathier
  60. Best-seller : le manuel de savoir (mieux) vivre de Rina Nissim
  61. Vessy. Encore une grève des femmes.
  62. Interview: Simone Chapuis-Bischof
  63. Avortement: Paroles d'ados
  64. Avortement: et les mineures enceintes?
  65. René pousse un poil trop loin
  66. La grève des femmes
  67. "Je suis machiste, mais je me soigne"

Notice: Undefined offset: 1 in /home/clients/0e76f9398496447e4964931f675ef9d4/web/templates/gk_news2/html/pagination.php on line 18

Notice: Undefined offset: 1 in /home/clients/0e76f9398496447e4964931f675ef9d4/web/templates/gk_news2/html/pagination.php on line 34

Notice: Undefined offset: 2 in /home/clients/0e76f9398496447e4964931f675ef9d4/web/templates/gk_news2/html/pagination.php on line 34

Notice: Undefined offset: 3 in /home/clients/0e76f9398496447e4964931f675ef9d4/web/templates/gk_news2/html/pagination.php on line 34