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Abolir l'impôt sur les tampons

Depuis plus de 50 ans, les tampons sont taxés au Royaume-Uni et depuis le lancement d’une pétition en 2014, les Britanniques se mobilisent pour son abolition. Une histoire classiste et sexiste…

Plus de 160 000 signatures ont été récoltées sur change.org pour demander la fin de l’impôt sur les tampons hygiéniques, une aberration quand on pense aux exemples insolites mis en avant par les pétionneurs-euses, telles la viande de kangourou ou certaines sucreries (alcoholic jellies) considérés comme des produits de luxe et de ce fait non-taxés. Si les femmes avaient obtenu une réduction de la taxe qui était passée de 17,5% en 1973 à 5% en 2001 après d’âpres combats, son montant est toujours jugé trop élevé, notamment pour celles qui ne gagnent pas des fortunes.

Une journaliste de The Independent, Natasha Preskey, a fait le calcul : au cours de sa vie, une femme utilise en moyenne 10 000 tampons. Une boîte de 20 coûte environ 3,14 livres (soit 4,60 francs), ce qui implique qu’une femme percevant le salaire minimum doit travailler 38 jours à temps plein pour couvrir l’ensemble de ses besoins en produits hygiéniques. Pour beaucoup de Britanniques, les tampons sont un luxe et nombre d’entre elles préfèrent prendre la pilule le mois entier pour éviter d’avoir leurs règles sans vraiment connaître les risques que cela entraîne sur leur santé.

Les réseaux sociaux ont eux aussi pris le relais des signataires de la pétition notamment sur Twitter #tampontax où les femmes dénoncent une nouvelle taxe rose et un sexisme patent. Nombreuses s’interrogent : si les hommes avaient leurs règles, est-ce que les tampons seraient soumis à un impôt ? La question, elle, ne coûte rien.

 

Des féministes bloquent Londres

Samedi dernier à Londres, le quartier commerçant d’Oxford Street et de Regent Street a été bloqué par les féministes de Sisters Uncut qui ont profité de la Saint-Valentin, fête de l’amour marketing, pour rappeler que les violences domestiques tuent plusieurs femmes chaque semaine. 

Ce n’est pas un hasard si l’association Sisters Uncut a choisi Oxford et Picadilly Circus un jour de Saint-Valentin pour dénoncer encore et toujours les violences domestiques. Cœur de la société de consommation ou paradis du shopping, c’est selon, ces deux grands carrefours londoniens voient défiler chaque jour des centaines de milliers de personnes.  Bloquer ces axes revient plus ou moins à bloquer le centre de Londres. Le 14 février n’était pas non plus choisi par hasard : les féministes tenaient à rappeler en ce jour de célébration de l’amour pour tous, que des femmes meurent toujours sous les coups de leur compagnon. Elles voulaient rendre un hommage à ces victimes de la violence machiste qui tue deux femmes par semaine au Royaume-Uni.

La lecture des 118 noms de femmes mortes cette année était particulièrement émouvante. Militantes et passant-e-s semblaient uni-e-s dans ce moment de recueillement. L’idée pour les organisatrices est d’occuper l’espace public, en particulier la rue. Un peu à l’instar des suffragettes, elles prônent l’action directe et visible. Et suggèrent à leurs membres de se décrocher un peu d’Internet pour être sur le terrain. D’autant plus qu’avec les coupes budgétaires devenues la norme dans un pays dominé par l’ultra-libéralisme, les services sociaux dédiés aux femmes qui subissent des violences finissent par être inefficaces, voire par disparaître. Sisters Uncut a donc décidé de prendre les choses en main et de s’organiser pour pallier les déficiences des pouvoirs publics. L’association compte bien essaimer dans tout le Royaume-Uni.

Leur particularité est de proposer des réunions non-mixtes pour permettre aux femmes de s’exprimer librement et de se sentir à l’aise. L’association composée au départ de professionnelles du domaine social offre également une aide juridique gratuite, un accès à des logements sûrs, un service spécifique pour les personnes LGBT. Leurs actions dans la rue servent leur plan média en braquant les projecteurs sur ces problématiques : violence et manque de moyens. La Saint-Valentin, cette année, aura au moins servi à quelque chose.

Photo © Twitter Sisters Uncut

 

Uber et la sécurité des passagères

Pour Uber, le service de voitures avec chauffeurs, les déboires s’accumulent. Le développement à marche forcée se heurte à la fronde des taxis professionnels mais pas seulement. Les femmes hésiteraient désormais à monter dans la voiture d’inconnus qui s’improvisent chauffeurs. Après la publication par des utilisatrices du service sur Twitter de preuves de harcèlement de la part de leur chauffeur et surtout après le viol de l’une d’elle à New Delhi, la firme de San Francisco envisage la création d’un «bouton de panique» censé redonner confiance aux clientes.

Ce dispositif de sécurité inclus dans l’application pour smartphone d’Uber permettrait de donner l’alerte «d’une simple pression en cas d’urgence» selon le communiqué de la société, qui a mis en place une équipe pour gérer 24h/24 le déclenchement de cette alarme par les clientes et pour prévenir la police. Et pour conforter ce sentiment de sécurité, les utilisatrices pourront également partager, en temps réel, les détails de leur trajet et de leur localisation avec cinq personnes de leur entourage.

Pour autant, ce dispositif ne devrait être appliqué qu’en Inde. La société Uber y est opposée pour les autres pays sous prétexte que ces boutons de panique pourraient «semer la confusion, mais elle permettra aux chauffeurs indépendants d’en installer avec quelques conditions». Quid de la sécurité des passagères alors ? Est-elle négociable ? Le marketing de l’entreprise l’a dès le départ érigée comme une valeur ajoutée au service…  A croire que les femmes exagèrent sur ce point. Uber explique surtout que de fausses rumeurs circulent à propos de son service en Inde principalement. Dans ce pays pourtant, son protocole de sécurité pour les femmes serait irréprochable puisque les antécédents des chauffeurs sont systématiquement vérifiés et vont même au-delà des standards de certification exigés par les autorités de transport indiennes.

Uber n’est pas à une contradiction près, puisque dans l’enquête sur le viol de New Delhi, un policier avait critiqué l’attitude d’Uber, indiquant qu’aucun GPS n’avait été installé dans la voiture et qu’aucune vérification n’avait été faite sur le passé du chauffeur par la compagnie. A l’époque, Uber avait affirmé avoir respecté la réglementation en vigueur à New Delhi, arguant du fait que la vérification du passé du chauffeur «ne figure pas dans les programmes de transport commercial agrémenté», selon un communiqué de son directeur général Travis Kalanick.

Si Uber reste interdite à New Delhi et Bombay, la start-up est présente dans 51 pays et 253 villes dans le monde.

Photo DR

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