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8 mars: mobilisation pour un salaire minimum

Rassemblement samedi 8 mars 2014 à 14h00 à la zone piétonne du Mont-Blanc pour exiger un salaire minimum à 4000 francs. En Suisse, environ 330 000 employé-e-s gagnent moins de 22 francs de l’heure et les femmes constituent le 70% des salarié-e-s qui gagnent moins de 4000 francs pour un plein temps.

Les secteurs dits féminins : des secteurs à bas revenus
Parmi les branches d’activités les moins bien rémunérées, se trouvent des métiers dits féminins. En effet, les femmes sont souvent majoritaires dans les métiers les moins valorisés: vendeuses, serveuses, coiffeuses, esthéticiennes, métiers du social et de la santé et, bien sûr, les activités de ménage pour des personnes privées.
Dans ces secteurs, des conventions collectives avec des salaires corrects sont difficiles à négocier.

Le salaire minimum est la meilleure mesure d’accompagnement
Après l’acceptation de l’initiative de l’UDC contre la libre circulation le 9 février dernier, les représentants patronaux ont déjà annoncé vouloir supprimer les mesures d’accompagnement. Ces dernières permettaient d’instaurer des salaires de référence au travers d’une convention collective ou d’un contrat-type. L’instauration d’un salaire minimum légal est donc le seul moyen sûr de protéger les employées de ces secteurs contre la sous-enchère et des rémunérations misérables.

Le salaire minimum diminue l’écart salarial entre hommes et femmes
La différence salariale entre femmes et hommes au plan national est de 18,4% (chiffres 2010) : cet écart salarial doit être réduit ! L’instauration d’un salaire minimum légal de 22 francs de l’heure est un pas de plus vers l’égalité salariale.
En Angleterre, la réduction la plus importante de l’écart salarial entre femmes et hommes est survenue lors de l’introduction d’un salaire minimum en 1999...

En cas d’acceptation du salaire minimum le 18 mai 2014, les femmes seront les principales bénéficiaires
En effet, 1 femme sur 8 gagne moins que le salaire minimum demandé. A cela, il faut ajouter que près de 60% des femmes exercent une activité lucrative à temps partiel. Elles subissent donc une double peine: des bas salaires et quand vient le temps de la retraite, des conséquences pécuniaires lourdes.